22 juin 2006

Mannequin, vie de chien


(Achtung, le post suivant risque d'etre très télégraphié. Je suis trop fatigué pour faire attention au style).
A 8h30 ce matin, je me rend au travail la fleur au fusil en passant par la place des Lices. Et voile que je croise un magnifique couple de jouvenceaux entrain de se faire mitrailler par un photographe. Pas un razzi, mais Werner Bokelberg himself, un photographe de mode de renom.
A 14h la séance photo se poursuit, dans un bar, avec d'autres vêtements et des pauses plus strictes, moins lascives.
A 17h j'y retourne avec mon collègue photographe, bien décidé à en extraire un sujet pour la locale. Et là je fais la connaissance de l'équipe. le garçon roupille sur un banc tandis que la fille (je parle des mannequins) n'en peut plus de se changer et de poser à nouveau... par terre, contre un arbre, derrière des boulistes imperturbables. "Ce sont des mannequins très professionnels", m'assure Ebba, l'assistante. Milène, Brésilienne, est une top-modele charmante de 23 ans (elle n'est pas sur la photo) Son sourire est facturé 5000 euros la journée.Demain tout ce beau monde posera au Club 55. "Photos de détails" me dit-on.

"Grrrr, Woman, Beautiful" Malgré son vieil age, Werner Bokelberg n'a pas perdu de son engouement à la tache. Pour conserver l'attention de ses mannequins, il baragouine quelques sons un peu ridicules mais terriblement efficaces. Photographe de mode depuis des lustres, il réalise sa banque de données qu'il vendra a de multiples magazines. (genre la Une de Pleine Vie avec des photos un peu intemporelles). Werner est allemand mais il retourne régulièrement travailler à saint-tropez pour sa lumière, l'accueil, les décors dit-il. Lui même shootait dès la fin des années soixante quand le club 55 n'était encore qu'une bicoque sur la plage.

Ci dessous mon article en page d'ouverture de la locale de Var-Matin, né de cette expérience. Les photos magnifiques sont de Luc Boutria.

21 juin 2006

Fête de la musique

Une fête de la musique à Saint-Tropez. Les touristes profitent des concerts place des Lices, place de la Garonne ou devant la capitainerie. Il a fallu que mes voisins et amis (saisonniers au Byblos) frappent à ma fenêtre hier soir, pour que je découvre où tous les jeunes travailleurs de Saint-Tropez célébraient leur fête de la musique. Sur les plages de Ramatuelle! Entre le Millesim beach et la Tropézina, plusieurs DJ se partageait le sable. Des dj de folie, une sono à réveiller toute la presqu'île, une palanquée de bimbos et des barmen qui se savaient pas où donnaient du tire-bouchon. La "piscine" devrait connaitre un grand succès cet été (comprenez une coupe de champagne remplie de glaçons). A 3h30 retour à la casa (Et oui je me réveille à 8h pour retourner au journal). Sur le chemin, un accident. Un jeune vient de se planter en scooter et sa tête a heurté violemmebt un muret. Je suis de "faits divers" alors il me faut recueillir les infos. Si les pompiers sont réservés sur son pronostic vital, les gendarmes me donnent les circonstances de l'accident. A l'heure où j'écris ce mail, le garçon est toujours entre la vie et la mort. La fête aurait du bien se terminer pour tout le monde. Prudence sur les routes.

16 juin 2006

A l'heure de la Rolex Cup






La Giraglia Rolex Cup dont le départ s'est tenu à Saint-Tropez mercredi a tenu ses promesses. Pour ceux qui aiment la voile, le spectacle est édifiant. J'ai suivi le journaliste Dominic Bourgeois qui, pour la prestigieuse revue Bateaux, préparait un reportage sur le Alpha Roméo II. Cet immense voilier en titane et carbone est aussi le plus rapide sur terre.

15 juin 2006

Appelez-moi Michel


Michel Hayes est le curé de Saint-Tropez, celui qui officie dans cette église rose et jaune que l'on retrouve sur tous les clichés du village. De nationalité galloise, père Michel est aussi de toutes les réceptions mondaines organisées par la mairie. Je l'ai rencontré une première fois à la table voisine d'une pub-restaurant à Port Grimaud puis tout récemment à l'occasion de la Giraglia Rolex Cup (course à la voile), lorsque le maire remettait une médaille de la ville au pdg de Rolex.
Au milieu de toutes ces âmes damnées, Michel continue de célébrer les mariages et les baptêmes. Ses journées passées au confessionnal lui ont amené à dresser le bilan suivant:
'Les tropéziens sont très riches financièrement mais souffrent d'une grande pauvreté sentimentale'. Bref, ils s'ennuient. Mais cela ne les empêche pas de l'inviter à déjeuner. "Un jour j'ai été invité à rejoindre un Saoudien sur son yacht. A midi, il a tiré un coup en l'air et six membres de l'équipage sont arrivés avec chacun une grosse bouteille de Don Pérignon. Au deuxième coup de semonce, ils ont vidé les bouteilles à la mer. Je n'ai pas supporté un tel spectacle et j'ai quitté le navire en m'excusant".
Parce que les musulmans pratiquants ne boivent pas, j'imagine que notre Saoudien pensait avoir trouvé le bon compromis. (photo jordan pouille)

10 juin 2006

Café frappé à Saint-Tropez

Le racket tropézien (que l'on retrouve dans d'autres communes).
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de l'indéboulonnable Sénéquier à qui personne ne fera de l'ombre, sauf peut-être les gros yachts qui s'amarrent juste en face.

Edit 10 juillet: encore plus fort, le Loco Zen face à la discothèque du Papagayo. C'est simple: après 22h, le prix de toutes les consommations double. Résultat, le verre de rosé atteint les 8 euros! Merci les pigeons. Le Loco Zen écopera le lendemain d'un "Chiffre du jour" dans Var-Matin.

Le luxe tropézien à moindre prix




Parce que pour certains, il faudra bien entrer dans le moule tropézien cet été, un 'total-look' signé Vuitton, Von Dutch ou D&G n'est pas à la portée de toutes les bourses. D'où une virée à Vintimille, ville italienne à la frontière où les Français viennent acheter alcool et tabac bon marché et repartent avec de la maroquinerie, des bijoux et des vêtements de contrefaçon.
Vendredi, jour de marché: le spectacle entre vendeurs de fausses Rolex à la sauvette, acheteurs potentiels (tout le monde) et Carabineri (=policiers) est digne de la comedia del arte. Chacun se surveille du coin de l'oeil mais personne ne fait rien, ou presque. Reportage photos. (Photos J.P. Droits réservés)

9 juin 2006

le kit de survie de la (tarte) Tropézienne

Il va sans dire que Saint-Tropez devient la capitale de la frime chaque été. Une saison unique ou midinettes fauchées et riches écervelées rivalisent d'imagination pour finalement toutes se ressembler. Alors, moi qui m'habille chez Toto soldes et qui ne supporte aucune marque sinon celle de mon bronzage autour de ma p'tite montre, je vous propose une analyse de l'uniforme tropézien version 2006:

-les lunettes noires panoramiques: Plus elles sont énormes mieux c'est, et l'accessoire s'adresse aussi aux hommes métrosexuels. Pourquoi des lunettes si grandes: pour cacher le visage et ses imperfections ou pour donner du fil à retordre à d'hypothétiques paparrazzis ou touristes qui aimeraient bien savoir s'ils vous ont vu à la télé ou pas. Importée par les Italiennes, la paire de lunettes de shériff fait également fureur.

-la montre de luxe ultravolumineuse, étanche à 5000 mètres et si possible, qui donne l'heure.

-Un t-shirt provoc' histoire d'encanailler le bourgeois. "Plein le Q", "De Puta Madre", "Fuck Me, I'm Famous", "Konass" sont en vogue cet été.

-Une paire de jeans "vintage", c'est à dire bien usée mais pas trop, avec plein de paillettes et motifs sur les jambes.

-Des tongs brésiliennes et son petit drapeau dessus. 1 euro au Brésil, 100 fois plus à Saint-tropez où la première boutique Havayanas au monde vient d'être inaugurée.

Je crois que le chapeau de cowboy ne fait plus recette cette année, la discrétion non plus.

6 juin 2006

Loana et Benji inséparables

Surpris ce midi à Saint-Raphael, Loana et Benji (ou Benjamin, découvert dans Queer puis acclamé dans "Je suis une célébrité, sortez moi de là"). Les deux amis rentraient d'une soirée privée sur un yacht de Saint-Tropez. Ce que m'a expliqué un voiturier du Byblos qui attendait sur le quai de la gare un client australien. "Ils n'ont pas dormi à l'hôtel. Trop cher pour eux".
Loana et Benjamin ont pris la navette maritime pour rejoindre Saint-Raphael et retourner à Paris par le TGV de 12.37. Très aimables, les vedettes cathodiques ont pris la pause avec un membre de ma famille pour une petite photo souvenir. En attendant le train et dans l'indifférence générale, le couple s'est installé au café de la gare en s'embrassant affectueusement. Je croyais que Benji était gay?! houla, ce blog prend une tournure people, ça ne me ressemble pas. Peut-être mon expérience au Sun qui resurgit...

5 juin 2006

Laura Smet traquée

Lors d'une promenade sur une plage privée de Pampelonne, il y a dix jours, j'ai croisé un de mes auteurs préférés Frédéric Beigbeder nu comme un ver sur un matelas de plage, avec à ses côtés une belle blonde à la poitrine parfaite. Un choc.
J'ai su plus tard qu'il s'agissait de Laura, la fille de notre Johnny Halliday national et que les paparazis traquent le couple depuis six mois. Une photo (ou cliche) à 5000 euros !!!

Toujours à la même boîte (voir commentaire précédent) samedi dernier, j'ai surpris Flavio Briatore entouré de superbes desmoiselles. Le patron de Renault F1 ne devait pas parler automobile ce soir là. A côté de lui, trois Irakiens installés à Londres dont je n'ai pas retenu le nom. Ils ont tout de même commandé deux bouteilles de champagne à 30 000 euros pièce! Cela méritait bien un show. Le rituel consiste à éteindre toutes les lumières de la boite pour n'éclairer que la bouteille (avec la musique de Star Wars en bruit de fond) portée courageusement par deux humbles serveurs qui déambulent dans tout l'établissement jusqu'à parvenir à destination, sur la table des clients fortunés. Il y avait aussi trois Pakistanais et leurs bodyguards à oreillette... sauf que ces derniers étaient priés de rester à l'extérieur du carré v.i.p. déjà surveillé par le propre service d'ordre de la discothèque.

1 juin 2006

Kate Moss on the dancefloor


Samedi dernier, plusieurs célébrités ont fait mousser les clubbers tropéziens par leur présence. Au carré v.i.p. qui surplombe le dancefloor d'une des trois incontournables discothèques de Saint-Tropez (je n'aime pas le mot incontournable, que les journalistes ont tendance à refourguer à toutes les sauces mais bon...) : le mannequin anglais Kate Moss avec ses copines, visiblement éméchées. Les desmoiselles ont passé une semaine à Saint-Tropez, dormant à l'hôtel Byblos et se reposant l'après-midi sur une plage privée de Pampelonne. Une semaine pour enterrer la vie de jeune fille d'une des amies. Toujours dans le carré de la boîte en question, on pouvait remarquer Tommy Hilfilger, le couturier, entouré de blondinettes. Mais les stars de la soirée étaient sans doute une poignée de jeunes Turques, acclamés à chaque débouchonnage d'une bouteille de champ' à 14 smics pièce.